Je nomme ce travail suminagaku car il est fondé sur un suminagashi associé à un haïku. Les deux sont générés en même temps.
-Le suminagashi est une technique japonaise de marbrure du papier. Littéralement, le mot signifie « encre flottante ». Des motifs sont créés en dessinant avec les encres flottantes à la surface de l’eau, puis le papier est couché sur le liquide pour l’imprimer avec le dessin ainsi réalisé.
Cet art est l’ancêtre du papier marbré que j’utilise habituellement sur les livres que je relie.
Depuis plusieurs années j’ai intégré cette technique dans ma démarche créative mais depuis quelques temps j’y adjoints une dimension littéraire par la création de Haïku directement inspiré du suminagashi . Le Haiku est un très court poème contenant 17 syllabes
Créer un suminagashi c’est accepter de ne pas maîtriser totalement les volutes aléatoires que fait la couleur déposée sur l’eau. Je m’attarde alors dans cet univers liquide, presque un cosmos en miniature où tout est impermanent, où les formes se créent ou se délitent … jusqu’au moment où je décide de déposer la feuille de papier qui saisira cet instant unique dans ses fibres.
Je nomme ce travail suminagaku car il est fondé sur un suminagashi associé à un haïku. Les deux sont générés en même temps.
-Le suminagashi est une technique japonaise de marbrure du papier. Littéralement, le mot signifie « encre flottante ». Des motifs sont créés en dessinant avec les encres flottantes à la surface de l’eau, puis le papier est couché sur le liquide pour l’imprimer avec le dessin ainsi réalisé.
Cet art est l’ancêtre du papier marbré que j’utilise habituellement sur les livres que je relie.
Depuis plusieurs années j’ai intégré cette technique dans ma démarche créative mais depuis quelques temps j’y adjoints une dimension littéraire par la création de Haïku directement inspiré du suminagashi . Le Haiku est un très court poème contenant 17 syllabes
Créer un suminagashi c’est accepter de ne pas maîtriser totalement les volutes aléatoires que fait la couleur déposée sur l’eau. Je m’attarde alors dans cet univers liquide, presque un cosmos en miniature où tout est impermanent, où les formes se créent ou se délitent … jusqu’au moment où je décide de déposer la feuille de papier qui saisira cet instant unique dans ses fibres.